Les réactions outrées de la quasi-totalité de la classe politique française suite à la décision de M. Papandréou de consulter les citoyens grecs constituent un nouveau déni de démocratie fatal pour l’avenir de l’Europe.
La réaction "consternée" du président de la République Nicolas Sarkozy, sur le perron de l’Elysée, est une insulte au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et prouve le mépris pour la démocratie de celui qui était déjà revenu en 2008 sur la décision populaire de rejeter le Traité constitutionnel.
Le silence complice de François Hollande et de Martine Aubry sur la question du référendum prouve quant à lui que le Parti Socialiste ne souhaite pas changer le cadre mondialiste et antidémocratique dans lequel sont prises aujourd’hui les décisions concernant directement les citoyens européens.
En réalité le flot d’éléments de langage destinés à justifier l’injustifiable, à savoir le mépris du peuple, prouve que les responsables politiques français sont aujourd’hui prêts à tout pour conserver un système dont ils sont finalement les seuls à profiter.
Après avoir tué la belle idée européenne sur l’autel de la monnaie unique, ils cherchent désormais à imposer par la force l’austérité aux peuples d’Europe.
Ils sont comme les créatures devenues folles des docteurs Frankenstein de l’Union Européenne.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et président de Debout la République